Bulletin allergo-pollinique - Historique
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Récapitulatif 1998

La saison pollinique 1998 a été une saison plutôt faste pour les allergiques aux pollens. Les conditions météorologiques perturbées du printemps ont provoqué une pollinisation intermittente avec certains pics importants correspondants à une pathologie parfois sévère mais de courte durée. Les pollens de cyprès sont les premiers à apparaitre. Ils prennent de plus en plus d'importance dans les calendriers polliniques et dans la responsabilité des manisfestations allergiques de la fin de lhiver et du printemps. S'ils sont abondants sur le pourtour méditerranéen, leur présence, en quantité non négligeable, est signalée sur de nombreux sites, notamment dans l'Ouest de la France.Les pollens de bouleaux, très allergisants, n'ont pas provoqué, cette année, de symptômes allergiques importants et durables. On a noté, toutefois, quelques pics accompagnés de crises sévères. D'une façon générale, la pollinisation des pollens d'arbres : platane, frène, peuplier, chêne, châtaignier, n'a pas atteint les maximums auxquels nous étions habitués.Par contre les pollens de graminées sont arrivés très tôt et ont provoqué de nombreux "rhumes des foins" dès le début du mois de mai. Par la suite, pour le bonheur des allergiques vivant au Nord de la Loire, le triste temps des mois de Juin et de Juillet n'a pas permis une dissémination importante de ces pollens. Ce sont les régions Centre, Auvergne et Rhône-Alpes qui en ont le plus souffert.Les pollens de pariétaire ont quelque peu gêné les allergiques à cette plante dans le 1/4 Sud-Est. Quant aux pollens d'armoise et d'ambrosia, ils n'ont fait que de timides apparitions au mois de septembre et sur un nombre de sites très limité.

Michel Thibaudon

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