Bulletin allergo-pollinique - Historique
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Récapitulatif 2016

Après un mois de décembre 2015 très doux et globalement l’hiver le plus chaud depuis 1900, le réveil des plantes avait été annoncé tôt sur l’ensemble du territoire. Les chatons de noisetier et d’aulne étaient déjà en train de grossir à la fin du mois de décembre. Entre fin janvier et début février, les premiers pollens de ces arbres apparaissaient déjà. Les pollens de cupressacées, sur les régions méditerranéennes, explosaient dès la moitié du mois de janvier.

Un printemps morose a suivi l’agréable hiver. Avec le printemps le plus arrosé de ces cinquante dernières années, les pollens printaniers ont quand même réussi à se disperser. Ceux de bouleau restent les principaux responsables sur une majorité du territoire des gênes allergiques sur le mois d’avril. La région méditerranéenne, une des plus épargnée par les pluies, subit à cette période les pollens de chêne, olivier, platane et pariétaire parfois en grandes quantités. Ce printemps et début d’été pluvieux ont étalé le début de la saison des pollens de graminées, et prolongé la saison sur le mois de juillet.

Sur l’ensemble des données, l’index pollinique annuel reste stable par rapport à 2015, et un des plus forts depuis 2000. Cela est dû essentiellement à un début de saison très propice à la floraison et la dispersion des pollens avec des conditions météorologiques optimales. Les pollens de cupressacées, toujours très présents, ont cette année considérablement influé sur les index polliniques annuels des sites méditerranéens.

Sur le plan clinique, l’année 2016 est en augmentation par rapport à 2015 et supérieure à la moyenne de ces 10 dernières années. Si le début de saison a été très précoce faisant augmenter rapidement l’index à la fin du mois de janvier, l’augmentation de l’index a ensuite été graduelle jusqu’à atteindre un premier pic lors du mois d’avril pour la saison printanière. Ce pic printanier est le plus faible de ces trois dernières années. Après avril, pas de chute de l’index, mais une montée en douceur vers le pic d’allergie des graminées, pic très faible par rapport à 2014 et 2015. La diminution des symptômes courant du mois de juillet est toujours présente, mais légèrement moins abrupte, tandis que le mois d’août enregistre les index cliniques les plus élevés de ces 3 dernières années.

Michel Thibaudon

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