Bulletin allergo-pollinique - Historique
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Summary 2017

Après des températures de saison en décembre 2016, celles-ci ont été beaucoup plus hivernales durant le mois de janvier avec deux épisodes de froid qui ont limité la dispersion des premiers pollens de noisetier, d’aulne, de frêne et de cupressacées. La France a ensuite connu un mois de février d'une douceur souvent printanière qui a entrainé un réveil de la végétation notamment des noisetiers en floraison sur tout le territoire et des cyprès dans la région méditerranéenne.

Le mois de mars a été particulièrement remarquable, se classant au 1e rang des mois de mars les plus chauds avec mars 1957. Si les températures minimales ont été en moyenne assez proches des valeurs de saison, les maximales ont été en revanche 2°C au-dessus. Ces températures élevées ont été favorables à la libération des pollens dans l’air, notamment des pollens de cyprès avec un chiffre record de grains de pollens comptés en une semaine début mars à Avignon !

En moyenne sur la France et pour le printemps, la température a été supérieure de 1.4°C à la normale, plaçant le printemps 2017 au 3e rang des printemps les plus chauds sur la période 1900-2017. Ces conditions ont permis la floraison dès fin mars des pollens de bouleau qui ont été les principaux responsables des gênes allergiques jusqu’à fin avril sur une majorité du territoire. La région méditerranéenne, une des plus épargnée par les pluies a aussi subi en avril les pollens de chêne, d’olivier, de platane et de pariétaire parfois en grandes quantités.

Par la suite, les températures sont restées supérieures aux normales sur l'ensemble du pays hormis fin avril où la France a connu un net rafraîchissement avec le retour de gelées tardives qui ont limité temporairement le début de la pollinisation des graminées. Mais dès la mi-mai les températures ont été de nouveau élevées avec un grand anticyclone sur l’ensemble de la France et les graminées ont pu fleurir et gêner fortement les allergiques sur l’ensemble du territoire.

L'été 2017 a débuté par un mois de juin très chaud marqué par une vague de chaleur précoce du 18 au 22. La chaleur a persisté sur l'ensemble du pays durant tout l’été (juillet-août) avec plusieurs épisodes de canicules. De plus, la pluviométrie a été en moyenne sur le pays et sur la saison déficitaire de près de 10 % avec toutefois des disparités géographiques importantes. Ces conditions météo favorables du printemps et de l’été 2017 ont permis une pollinisation plus précoce de l’ambroisie en vallée du Rhône avec une avance de 10 jours par rapport à 2016. La saison pollinique de l’ambroisie a été plus longue et les allergiques ont été gênés plus longtemps.

Samuel MONNIER

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